lundi 31 mars 2008

Etre nue...

J'aime cette tenue d'Eve, quand je suis seule. Et pourtant je ne suis pas exhibitioniste. Je ne prends que peu de plaisir à errer dans des espaces naturistes. Mais chez moi mon corps réclame de vivre ainsi. Sentir l'air glisser au contact de ma peau sans que rien ne fasse écran. Me laisser pénétrer par un souffle à la fois tiède et caressant... quoi de plus magique.
Et puis évoluer, bouger, vivre tout simplement, la peau comme seule soie, le duvet comme merveilleux frisson, la chair de poule comme délicieuse texture. Alors je me laisse envahir par toutes ses sensations qui éveillent en moi un grand plaisir. La sensualité à l'état pur, débarassée de toutes fleuritures...

lundi 25 février 2008

Laisser filer ma main

Je laisse ma main flâner à l’envie sur ma peau mise à nue. Ma bouche, puis mon cou mes seins enfin, semblent vouloir les retenir, mais mon ventre déjà dur les appelle pour contenir la vague qui monte lentement.

La tête couchée sur l’oreiller, cherchant en vain son odeur, mes yeux fermés comme pour m’enfouir au plus profond de moi-même, la bouche à moitié ouverte, je laisse filer ma main.

Elle lie et délie
Tire et étire
Effleure et déflore
Se pose et dépose
Joue et déjoue
Passe et dépasse
Masse et agace
S’en vient puis revient
Donne et s’adonne
Titille et émoustille
Pousse et repousse
Tourne et détourne
Touche et attouche
Evite et s’agite
S’empresse et caresse
Lance et balance
Butte et culbute
S’affole et raffole
Branle et ébranle
puis
Adule et ….bascule !

Mes cuisses se resserrent violement autour de mes mains, comme pour retenir le plus longtemps possible la vague qui ne cesse de déferler toujours plus brûlante.
Il est là. Je le sens. Je le serre et le garde dans mes rêves.

jeudi 5 juillet 2007

Mes dix stances intimes...pour lui qui est là, que je sens et qui, pourtant est si loin...

Mes yeux fermés pour oublier l'absence de son corps, de sa peau, de son odeur
Mes lèvres serrées, pincées, mordues presque jusqu'au sang pour retenir l'extase
Mes joues jetées et plaquées sur les draps blancs du lit fins et doux comme sa peau
Mes mains répondent alors à l'appel de rejoindre mon corps brûlant de désirs
Mes doigts me quittent pour devenir les siens et se glisser toujours plus loin en moi
Mes seins dressés, durs et si sensibles aux frôlements et caresses intenses
Mes reins soulevés, cambrés, agités, rythmant les spasmes violents du plaisir
Mes gémissements devenant râles puis cris quand "là".. "là" il est bien "là"
Mes chairs à vif, ouvertes , avides de plus, d'encore, brûlantes et ruisselantes
Mes vagues vibrantes et incessantes dans mon ventre qui soudain me font basculer..

Mes dix stances .. pour oublier la distance.... mes dix stances dans l'attente de tes dix stances...sensuelles et passionnées!

lundi 4 juin 2007

Tes mains divines

Tu sais comme j'aime tes mains sur tout mon corps. Elles savent si bien être tout à la fois effleurement, simple toucher, caresse, pincement, massage...
Je les désire intensément et tu lis dans mes yeux cette envie qui ne cesse de grandir. Tu me fais attendre pour que le désir me devienne insupportable. Tu fais diversion par quelques baisers poser çà et là... Et puis soudain je les sens , douces d'abord, aux mouvements amples. Puis se posant sur ma peau, l'émotion en toi se fait plus grande, donnant naissance à un léger tremblement que je discerne au bout de tes doigts. Ma main rejoint ton bras pour guider tes mains sur mes seins déjà durs du plaisir que tu me procures. A cet instant mon corps est envahi d'un vague de feu descendant dans mon ventre. Tes mains se font folles et me rendent ivres de plaisir. Arrive alors le moment où le plaisir et l'insupportable se rencontrent. Mes gémissements deviennent cris, mes yeux se ferment, mon corps se cambre et se raidit violemment, mes mains tentent d'arracher les tiennes, mais efforts vains qui me conduiront à basculer dans une apnée fulgurante...........
Tes mains, tes mains, tes mains divines, rien que tes mains encore, je les veux!

mardi 15 mai 2007

Ton Genou de Velours

Hier, de bon matin, je devais me rendre à Lyon pour mon boulot. Je prenais donc le TGV, invention superbe qui vous permet d'avaler des distances dans le plus grand confort. Encore endormie et bien entendu très en retard j'arrivai enfin à ma place. Après avoir déposé en vrac mes petites affaires dans le rack supérieur, enfoncée douillettement dans mon siège, j'attendais avec impatience le départ du train pour prolonger ma nuit écourtée. Morphée m'accueillit bien vite. Tôt ce matin, l'alarme de mon portable m'avait arrachée du lit où j'avais laissé l'amour avec lequel j'avais partagé la nuit. Dans ce sommeil ferroviaire je faisais revivre cette chaleur que j'avais ressentie, quand blottie contre lui il vint dans mon dos presser son corps contre le mien. Je l'entendais me dire : arrête de bouger mon chat! J'avais l'impression que ses mains étaient encore sur mon corps, frôlant ma chair toute vibrante. Hélas la voix glacial du contrôleur réclamant " vos billets messieurs dames" mit fin à ce sommeil profond. Choc brutal qui me fit ouvrir les yeux et découvrir le passager qui était assis en face de moi : homme d'affaires, comme on en voit souvent à cette heure sur cette ligne, absorbé par l'écran de son ordinateur portable. A peine mon billet avait-il retrouvé sa place dans mon sac, je reprenais une position foetale recroquevillée sur moi-même, avec une ardente envie de retrouver ce sommeil si sensuel. Je ne devais pas attendre très longtemps. Mes mains étaient enfouies entre mes cuisses qui se serraient sur elles. J'étais bien. Je devais avoir probablement un sourire béat. Il me semblait ressentir des désirs immenses, comme quand je sens son genou venir se mettre entre mes cuisses et leur demander de s'ouvrir. Je ressens alors la même sensation que quand je caresse du velours. Cette sensation se faisais tout à la fois forte et si présente . J'étais comme entre le rêve et la réalité, entre le sommeil et l'éveil. Le bruit violent du croisement d'une autre rame me fit ouvrir les yeux. A cet instant précis je croisais le regard de l'homme assis en face de moi qui abandonna son écran pour me faire un large sourire. Je comprenais alors alors que le genou qui avait suscité tant d'excitation et d'envie n'était autre que le sien. Je me souviens du charme de sa voix quand il me dit : " la SNCF n'est vraiment pas galante de vous avoir réveillée ainsi. Rendormez-vous vite !" Je fermais les yeux comme par acquiescement. Le son de sa voix m'avait fait craquer. Je ressentais très vite son genou se frayer un chemin entre mes cuisses. Nous nous parlions par pression de nos membres. Les vibrations de la rames donnaient naissance à un caressement mutuel et rythmé. Soudain je sentais sa main se poser sur ma cuisse. Je me sentais envahir par un désir fou qu'il soit assis à coté de moi. Je lui aurais pris la main et l'aurais guidé sous ma veste, me servant de petite couverture. Je me serais ouverte et offerte à ses caresses, les lèvres mordues jusqu'au sang pour ne rien laisser paraître du plaisir naissant. La rame ralentit annonçant que la ligne à grande vitesse était arrivée à sa fin que nous arrivions dans quelques minute à la Part dieu. déjà plusieurs personnes se tenaient debout dans l'allée centrale pour prendre leurs bagages. J'ouvrais alors les yeux et adressais un large sourire à cet inconnu si charmant. Mon rêve était devenu réalité, et cette réalité avait donné naissance à un fantasme. De ce voyage il me restait ce genou de velours et la rencontre de nos mains.
Rien de plus. Et pourtant quel délicieux trajet!

jeudi 10 mai 2007

ça, c'est bien un mec!

Il m'appelle, me parle, m'interroge sur mille choses et et raccroche après m'avoir dit au revoir tout en oubliant de prendre de mes nouvelles. Avec un cri venant du plus profond de moi, je repose le combiné en disant : ça, c'est bien un mec!
J'adore cette expression. Elle est ambiguë à souhait. Elle est à la fois l'expression de toute ma féminité dans sa révolte et en même temps de toute la tendresse que je ressens quand ce mec est près de moi.
Hummmmm!
Eh, les mecs n'en profitez pas!

mercredi 25 avril 2007

Un après midi d'Avril à Paris

Comme partout en France, à Paris le thermomètre a atteint aujourd'hui des sommets jamais vus pour la saison. Comment ne pas avoir envie de se faire une nouvelle peau en changeant de tenue.
C'est ainsi qu'à l'heure du déjeuner je suis vite rentrée chez moi pour quitter ce pantalon et ce sweet shirt qui me rappelaient trop l'hiver. Gourmande de sensations probablement quelque peu frivoles, je me suis jetée dans ma penderie, pour en sortir un petite jupe évasée, légère qui m'arrive au dessus du genou. Dans cette jupe je me sens bien, libre d'évoluer, légère dans mes mouvements, évanescente aux regards cupides.
Un petit haut parme, en coton léger, vient compléter l'ensemble. Maintenu par deux fines bretelles il met en valeur la nudité de mon dos et donne de l'élégance à mon cou. C'est en sorte une façon subliminale de demander à des lèvres de venir y poser un baiser. nus quand je porte Ce petit haut me donne envie de ne rien porter dessous. Je vais pouvoir lire dans le regard de ceux ( ou de celle pourquoi pas aussi) que je croise, un réel plaisir à deviner mes pointes qui se dresseront chaque fois qu'un léger souffle d'air viendra jouer avec le tissu. Et puis ainsi habillée, je sens aussi comme il sera facile pour ceux qui me regardent de profil d'apercevoir la naissance de la ligne inférieure de mon mamelon.
Après un dernier coup d'oeil dans ma glace et un ajustement rapide d'une ou deux mèches rebelles, je vais quitter mon petit nid pour marcher dans ces avenues parisiennes que j'aime tant par ce soleil , pour probablement finir à une terrasse d'un café à la mode, devant une glace italienne.
Sur ces mots, qui trahissent le plaisir qui déjà m'envahit, je vous quitte.